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Les chaussures, appelées du nom générique de kutsu, étaient, à la cour des époques d'Asuka, Nara et Heian, imitées des chaussons chinois, généralement en papier mâché et laqué, avec une semelle de cuir ou de tissus épais.

Chez eux, les japonais portaient des chaussons de tissus brodés appelés kinkai. Lors des parties de chasse ou pour le jeu de Kemari, hommes et femmes portaient des bottes. Quand aux paysans, ils allaient nu pieds ou se contentaient de sandales de pailles assorties de sortes de grège en paille ou de socque en bois. L'hiver, ils se confectionnaient des bottes en pailles, les wara gatsu . Les femmes élégantes préféraient porter des sandales en fine paille de riz, parfois avec des semelles légèrement compensées. les chaussettes (tabi) étaient autrefois de forme simples, mais a partir de l'époque de kamakura où se généralisa l'usage des waraji, les tabi a orteils séparés furent utilisés par la plupart des gens, ces tabi étaient de couleurs généralement foncée pour les hommes (avec semelles blanche), mais toujours blanches pour les femmes. Cependant, pendant l'époque d'Edo, certaines riches personnes portèrent des tabi en peau de daim, brunes pour les hommes, et teintes rouges pour les femmes. Les chaussures de types occidentales firent leur apparition au début de l'ère Meiji, mais se généralisèrent dans le peuple qu'au début du XXe siècle.

I geta

Chaussures faites de semelles fixées a des socques en bois de paulownia par des taquets de bois plus ou moins haut, et tenues par des lanières passant entre le gros orteil et les autres doigts, servant pour les travaux a l’extérieur. Ce type de sandale , connu dès l'époque de Yayoi fut tout d'abord appelée ashida, puis bokuri à l'époque de muromachi et enfin geta a l'époque d'Edo. Il en existe de nombreux types :

• les takageta ont des supports très haut
• les tageta sont utilisées par les paysans pour travailler dans les rizières
• les ama geta par temps de pluies,
• les komageta sont en bois d'une seule pièce.

II Zori

sandales en paille comportant une séparation pour passer le gros orteil et deux lanières pour les maintenir au pied. Ces zori furent utilisés au japon depuis les temps les plus anciens. Il en existe de nombreuses sortes, depuis les "demi zori" utilisés autrefois par les soldats, jusqu’aux zori que les femmes portent avec le kimono et qui comporte une semelle compensée. On les réalise actuellement en diverses matières, plastiques ou caoutchouc, et elles sont devenues dans tout les pays du monde des chaussures d'été ou de plage. Vous aurez deviner, je parle de la tongue!!!

III Waragutsu

Grosse bottes de paille portées pendant l'hiver par les paysans, surtout dans le nord de Honshu et en Hokkaido, aussi appelées yukigutsu.

• Waraji : Sandales en paille tressée, généralement plus courtes que la longueurs du pied, attachée à la cheville par une corde, et laissant le talon a découvert. Une croyance populaire veut qu'elles fassent fuir les serpents. Elles étaient autrefois portées par les paysans, les soldats et les religieux itinérants.

IV Tabi 

chaussette japonaise. Autrefois faites en peau de daim, elles étaient de forme simple mais, à partir de l'époque de kamakura, en raison de l'utilisation de plus en plus commune de sandale zori, elles comportèrent une séparation pour le gros orteil. Elles furent faites en coton a partir du XVIIe siècle, blanche pour les femmes, marron pour les hommes. Elles sont également parfois blanche pour les hommes, lors des cérémonies. Surtout portées avec le costume traditionnel, elles sont alors faites en grosse toile et comporte une semelle épaisse en caoutchouc.

V Kamogutsu

Sorte de hautes et larges bottes portées par les officiers de la garde impériale et certains nobles s'adonnant au jeu de kemari, à l'époque de Heian.

VI Kingai

Sorte de pantoufles en tissu, autrefois portés portées par les nobles dans les palais.