Hayao Miyasaki
Hayao Miyazaki, est né le à Tokyo, c'est un mangaka, un réalisateur de films d'animations japonaise et le cofondateur du Studio Ghibli. Même si il est automatiquement placé en tant que Réalisateur, Hayao Miyasaki est aussi un mangaka !
Presque inconnu en Occident en dehors des cercles d’amateurs d’anime et de manga jusqu’à la sortie internationale de Princesse Mononoké en 1999, ses films rencontrent aujourd’hui un grand succès partout dans le monde et surtout au Japon où certains ont battu des records d’affluence.
Miyazaki commence sa carrière en avril 1963 comme intervalliste au studio Toei. Il se fait connaître d’abord avec son travail sur Garibā no Uchū Ryokō (1965) ; ayant trouvé la fin du film non satisfaisante, il en propose une autre qui est acceptée et incorporée au film. Après un entraînement de trois mois, il est affecté au film Les Fidèles Serviteurs canins (Wan wan chushingura) puis à la première série télévisée du studio, Ken, l'enfant-loup, concurrente de Astro, le petit robot de Osamu Tezuka. Il perçoit un salaire de dix-neuf mille cinq cents yens (le loyer de son petit appartement dans le quartier Nerima lui coûte six mille yens).
L’année 1965 marque aussi le début d’une longue collaboration avec Takahata ( réalisateur japonais et cofondateur de l'entreprise Ghibli ) avec un premier projet commun, Hustle Punch. Lorsque Takahata commence à travailler sur le film Horus, prince du Soleil, Miyazaki, qui a alors 22 ans, est volontaire pour rejoindre le projet qu’il considère comme sa dernière chance de travailler sur un long métrage et d’arrêter les séries télévisées. Takahata, Miyazaki et Yasuo Ōtsuka se font la promesse de terminer ce projet, coûte que coûte. Le film est une véritable réussite artistique mais en même temps un échec commercial, il ne sortira finalement que le .
Il explore souvent les mêmes thèmes centraux, la relation de l’humanité avec la nature, l’écologie et la technologie, ainsi que la difficulté de rester pacifiste dans un monde en guerre. Les protagonistes de ses films sont le plus souvent de jeunes filles ou femmes fortes et indépendantes, et les « méchants » ont des qualités qui les rendent moralement ambigus, comme les kamis de la religion shintoïste.
Ses œuvres sont tout aussi accessibles aux enfants qu’aux adultes. Au Japon, il est considéré comme l’égal de Osamu Tezuka, et en Occident on le compare souvent à Walt Disney. Toutefois, Miyazaki reste modeste et explique le succès de son entreprise par la chance qu’il a eue de pouvoir exploiter pleinement sa créativité.
Il reçoit les honneurs du magazine Time en 2006 qui le place comme l’une des personnalités asiatiques les plus influentes des 60 dernières années.
Le , Koji Hoshino, le président du Studio Ghibli, annonce que Miyazaki prendra sa retraite du cinéma après la 70e Mostra de Venise où son dernier film, Kaze Tachinu (Le vent se lève), en compétition pour le Lion d'or n'a pas été récompensé. Le film est sorti en France le 22 janvier 2014.
En vérité, ses films sont une autobiographie !
L'histoire de Mon voisin Totoro, relatant de l'amour de deux petites filles pour leur mère malade, se superpose sur l'amour que portait Hayao envers sa mère.
Le tombeau des lucioles décrit ce que voyait le réalisateur durant son enfance à la Seconde Guerre Mondiale au Japon
Les différents films portant sur les objets volant comme par exemple Porco Rosso, Naüsica et la vallée des vents ou Le château dans le ciel démontrent l’intérêt que porte Miyasaki sur les avions, en effet, son père Katsuji Miyazaki, est alors directeur de Miyazaki Airplane, une entreprise en aéronautique appartenant à son frère (l’oncle de Hayao) qui produisait les gouvernes des Zero (avions de chasse japonais). C’est certainement à ce contexte que Miyazaki doit cette passion pour les avions et le vol en général.
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