Les Fêtes, Introduction
Le Japon, pays autrefois à vocation essentiellement agricole, tire en conséquence la quasi-totalité de ses fêtes et traditions de son folklore campagnard comme de ses croyances locales. Par ailleurs, ces coutumes et traditions sont retranscrites dans un nombre de mangas assez étendus.
le plus connu pour le folklore japonais reste Divine Nanami n'est pas très connu, mais explique
"Mon voisin Totoro", dans cette scène, Mei et de façon simple et précise ce qu'est le devoir d'un
Satsuki prient à un temple bouddique. En effet dieu, ses fidèles et les yokai.
les japonais sont très croyants dans le bouddhisme
mais aussi dans le shintoïsme comme on peut le
voir dans "Divine Nanami"
Coutumes et fêtes sont intimement liées au temps comme au devenir, mettant souvent l'accent sur l'aspect transitoire des choses ( notions bouddhiques d'impermanence ). Elles sont plus des traditions, des habitudes que de strictes observances. Obéissant tout d'abord au temps, elles suivent les variations saisonnières des "24 saisons" et sont axées sur les équinoxes ( changement de saisons ). Elles conditionnent donc vêtements, nourriture et rites champêtres. Elles obéissent aussi aux deux dimensions de la vie qui sont tout ce qui est hors du commun déterminant les jours de fêtes, et ce qui appartient en propre à la vie quotidienne et familiale, sans qu'il y ait toutefois de séparation bien nette entre elles.
Le Kimono est un sujet vaste, le yukata illustre bien ce qui vient d'être expliqué car il est utilisé non seulement lors des matsuri mais aussi pour la vie quotidienne comme par exemple en tant que peignoirs.
Les fêtes sont soit calendaires ( selon le calendrier ), soit religieuses, mais appartiennent souvent aux deux catégories. Il existe également des fêtes qui sont, ou non, liées à ces deux aspects : les fêtes commerciales, ou foire, souvent en relation avec des croyances locales et qui ont généralement lieu à des dates fixes, et les "fêtes nationales", sans caractère sacré, récentes, et qui sont également appelées "matsuri", bien qu'elles appartiennent plus fréquemment aux nenjuu-gyooji. La tendance actuelle veut que toute fête, quelle qu'elle soit, soit qualifiées de matsuri.
Un char lors d'un matsuri, dirigé par festival de danse a Kagoshima ; le Ohara Matsuri, point
des enfants de rencontre de nombreux artistes de danse et de
musique folklorique.
Autrefois, dans les villages, les matsuri étaient une manière d'affirmer la cohésion de la communauté, alors centrée sur les activités en relation avec l'agriculture et sur la vénération des kami du Shinto. Le bouddhisme ne fit qu'ajouter d'autres fêtes à celles qui, de tout temps, existaient déjà. Étaient chargés de leur organisation des groupes de jeunes ou des associations de paroissiens. Ces fêtes pouvaient également, selon les époques et les lieux, comprendre certaines coutumes venues d'autres croyances, comme celles a l'action combinée du Ying et du Yang venues du taoïsme ou du confucianisme. Elles sont donc extrêmement nombreuses, la plupart d'entre elles étant locales, d'autres étant partagées, à un degré plus ou moins grand, par tout les japonais. Mais elles donnent toutes lieux à des réjouissances, des chants, des danses, des parades et défilés en costumes d'époques
des parades magnifiques déambulant dans les rues
les yukata sont mis pour l'occasion
des parades impressionnantes et magnifiques
des feux d'artifices époustouflant, rien a voir avec ceux d'Avignon
les japonais sont moins tabous que nous, c'est pourquoi il existe le kanamara matsuri, ou festival du pénis, ils sont fous ces japonais ! une petite explication sur ce site
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