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La pratique de l'adoption est courante au Japon depuis le début de son histoire. Les personnes n'ayant pas de garçons pour leur succéder et remplir, selon la philosophie confucéenne, leur devoirs envers les ancêtres ont toujours eut recours à l'adoption d'enfants d'autres familles (voir l’Homme ) de statut social égal. Ces enfants adoptés prennaient alors le nom de leur père adoptif qui les considérait à pars entière. Très souvent également, un homme pouvait adopter le mari de sa fille, dans le cas où il n'avait pas fils pour lui succéder et ce yoshi avait alors droit à l'héritage. Dans les temps anciens, cette pratique était surtout le fait des nobles, car l'adoption d'un enfant d'un autre noble apportait souvent la prospérité à la famille adoptive. Au début de l'ère Meiji les fils uniques ne pouvant être enrôlés dans l'armée, la pratique s'établit, pour un homme ayant au moins deux fils, d'en faire adopter un par une autre famille sans descendance masculine. Actuellement, cette coutume de l'adoption se pratique de manière très simple, il suffit d'une déclarations aux autorités. Et même un étranger peut, en épousant une japonaise, se faire adopter par son beau-père comme fils, si son épouse n'a pas de frère ( voir l'Homme ). Dans l'histoire du Japon, les adoptions furent si fréquentes qu'il est toujours très difficile, notamment pour un généalogiste, de retrouver les filiations naturelles. C'est ce qui explique que de nombreuses personnes peuvent avoir des fils qui portent un nom différent du leur. Il y a évidemment plusieurs sorte d'adoptions, selon le statut des personnes en cause. Certains auteurs en comptent au moins 10 différents :

• pour empêcher l'extinction d'une famille
• pour éviter la conscription ( n'existe plus)
• dans le soucis de perpétuer les rites en hommage aux ancêtres
• pour régulariser la taille de certaines familles
• pour entériner le mariage d'une fille
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